Pour sa nouvelle collection, A.P.C. a choisi de confier l’image à d’autres regards. Plusieurs photographes ont été invités à imaginer librement leur propre interprétation de la saison. Aucune direction imposée, aucun lieu défini, aucun stylisme prédéterminé : chacun a reçu Carte Blanche. À eux de choisir une destination, une lumière, une ambiance. À eux de dire ce que cette collection peut raconter ailleurs, autrement. Le résultat est une série d’images singulières, parfois intimes, souvent inattendues, qui déplacent la focale sur les pièces (prêt-à-porter et accessoires). Une manière pour A.P.C. d’ouvrir un dialogue, d’explorer d’autres territoires, et de rester fidèle à une idée simple : laisser les vêtements raconter l’histoire.  

Pour cette quatrième Carte Blanche, A.P.C. a invité le studio AMILE à mettre en images une sélection de pièces de la collection Été, dans un décor aussi évocateur qu’emblématique : la Californie. Installé entre Los Angeles et Londres, le collectif développe une approche visuelle à la fois précise et sensible, au croisement de la photographie, du design et de la narration.

Sur la côte californienne, lumière, chaleur et paysage ont dicté le rythme du shooting. « L’horizon bleu, le soleil brûlant, et les instants intimes d’un été en Californie, ce sont ces fragments très précis que nous avons voulu capturer. La sensation du soleil sur la peau au bord de l’océan — un souvenir à la fois familier et nostalgique. »

La série s’organise comme un carnet sensoriel. Un jour d’été à la plage saisi par fragments, détails, perspectives. « Nous avons cherché à saisir la simplicité d’un été californien à travers une série de moments granuleux, de points de vue fragmentés. Les images et les pièces de la collection s’entrelacent naturellement, dans une temporalité suspendue. »

La lumière, omniprésente, devient le fil conducteur du récit. « La lumière chaude de la Californie et l’intemporalité de l’océan sont devenues le fil rouge de notre histoire. Les pièces A.P.C. prolongent ce sentiment : elles permettent au corps de se mouvoir dans le paysage, tout en restant raffinées et sans effort. »