A.P.C. Carte Blanche Argentine

Pour sa nouvelle collection, A.P.C. a choisi de confier l’image à d’autres regards. Plusieurs photographes ont été invités à imaginer librement leur propre interprétation de la saison. Aucune direction imposée, aucun lieu défini, aucun stylisme prédéterminé : chacun a reçu Carte Blanche.

À eux de choisir une destination, une lumière, une ambiance. À eux de dire ce que cette collection peut raconter ailleurs, autrement. Le résultat est une série d’images singulières, parfois intimes, souvent inattendues, qui déplacent la focale sur les pièces (prêt-à-porter et accessoires). Une manière pour A.P.C. d’ouvrir un dialogue, d’explorer d’autres territoires, et de rester fidèle à une idée simple : laisser les vêtements raconter l’histoire.

A.P.C. a donné la première Carte Blanche au photographe Fausto Elizalde pour mettre en images sa collection Automne/Hiver. Il a choisi la côte argentine, là où, enfant, il passait tous ses étés. Un lieu sans décor, mais chargé de souvenirs. Une manière de ramener l’intime dans la photo de mode. 

Fausto Elizalde photographie depuis toujours ses proches avec un mélange d’intime et de spontanéité. Son style mêle humour discret, ironie légère et une certaine douceur qui évite toute mise en scène trop construite. « J’ai choisi la côte argentine parce qu’elle me rappelle mes étés d’enfance, un lieu simple mais chargé d’une énergie particulière. Photographier mes amis là-bas, c’est raconter un sentiment de calme et de bonheur, un peu comme un chez-soi », explique-t-il.

Il capture les gestes, les mouvements et les expressions au plus près, laissant transparaître les personnalités et les émotions. Sur la plage argentine, il reconstitue un espace familier, presque organique, où les vêtements de la collection A.P.C. Automne/Hiver s’inscrivent sans effort dans le réel. L’image devient alors un portrait sincère, à la fois personnel et ouvert, fidèle à l’identité d’A.P.C., et qui propose une nouvelle lecture de ses silhouettes.